- Lundi 7
Rendez-vous à l'aéroport de Roissy à 18h30. Décollage 2 heures plus tard pour un « presque tour du monde » en avion. Au total : 17 heures de voyage, 3 escales et... à peine 1 heure de sommeil pour les moins chanceux.
- Mardi 8
Arrivée à Quito vers 8h00. Accueil par Thierry Tìo, qui nous conduit à l'hôtel Embassy **** (le luxe en normes locales !) ou nous passerons la première nuit. Visite du
Quito colonial le matin, repas dans un restaurant typique de la côte (ceviche, crabe...) et découverte de l'art équatorien (d'avant les Incas jusqu'à aujourd'hui) au Museo Nacional l'après-midi.
- Mercredi 9
Départ en bus vers Otavalo. Passage à l'hôtel (tenue par Monique, une française) pour déposer les sacs et se préparer pour 2 jours de vadrouille autour d'Otavalo. Repas typique argentin et dégustation de nos premiers « jugos » (tomate d'arbre, maracuya, et naranjilla). L'après-midi, rapide transfert en bus jusqu'à Quiroga et randonnée jusqu'a l'auberge « El Mirador », surplombant le lac Cuicocha, non loin du Cotacachi (petit volcan de 4900 m). Nuit à l'auberge.
- Jeudi 10
Réveil à « l'aube » pour notre première randonnée digne de ce nom : un peu plus de 4 heures pour faire le tour du lac Cuicocha. Le midi, repas typique (les « kouyes », vous vous rappelez ?), avec passage vedette des pompiers au treillis rose. Descente en bétaillère jusqu'au village des Chilcapambas. Antonio nous présente la communauté indienne, son artisanat et ses coutumes. Petit spectacle (danses et jeux) organise par les Indiens pour la soirée, et nuit de repos bien mérite dans le gîte mis a notre disposition.
- Vendredi 11
Une fois de plus, la bétaillère vient a notre secours, d'abord pour retourner a Otavalo, puis pour se rendre a 3800 mètres de haut, au pied du Fuya-Fuya. L'ascension est expédiée (hum hum...) en moins d'1h30 : la barre des 4000 mètres est franchie ! (le Fuya-Fuya culmine à 4280 mètres) Après avoir profité quelques instants de la vue sur les lacs Mojanda et San Pablo, c'est la descente, fatale pour les cuisses (qui a encore des courbatures ?). Le repas typique du midi nous permet de gouter a un merveilleux dessert (dont j'ai oublie le nom) dont seuls quelques-uns sont venus à bout. L'après-midi, direction Peguche et ses petits artisans. Un premier record tombe : 42 € par personne en moyenne chez le premier artisan ! Ceci nous donne droit à de petits cadeaux et à un retour en voiture jusqu'à l'hôtel.
- Samedi 12
Visite du grand marché indien d'Otavalo le matin, pour faire les derniers achats et promenade de santé (3 heures) dans les environs d'Otavalo l'après-midi (l'arbre de vie, vous vous souvenez ?). Le soir, peña pour tout le monde !
- Dimanche 13
Retour en bus à Quito. Repas typique puis direction la Fondation Tìo, ou Thierry Tìo nous présente les enfants et la vie qu'ils mènent. Le soir, spectacle / leçon de danse par Rosillo et les enfants. Fatigues de la veille, tout le monde va se coucher tôt.
- Lundi 14
Les défis physiques reprennent, transfert en bus jusqu'au Cotopaxi. Après avoir déposé les bagages à l'hacienda « Cuello de la Luna » (Cotopaxi signifie le col de la Lune en Quechua), nous sommes conduits en camionnette jusqu'à 4500 mètres. Il ne nous reste que 300 mètres à franchir pour atteindre le refuge du Cotopaxi et également le point le plus haut de notre voyage (4800 mètres). Le midi, pique-nique au bord d'un lac en contrebas, puis retour à l'hacienda ou on se demande qui a le plus peur de l'autre : le lama ou nous. Le soir, petite soirée coin du feu avec discussions animées. Bilan : 3 asphyxies...
- Mardi 15
Transfert en bus jusqu'à Baños via Latacunga et Ambato le matin. Apres avoir déposé les sacs à l'hôtel, randonnée / décrassage dans les environs avec pique-nique. Petit passage aux bains chauds pour se décontracter. Apres le repas, direction la peña pour les plus courageux, qui seront récompenses d'une formidable rencontre : Damien, un gars « conneci-conneca » !
- Mercredi 16
Toujours un peu plus fort, 5 heures de bus jusqu'à Tena (en passant par Puyo). Repas, puis re-bus (mais seulement 45 minutes cette fois) pour Misahualli. Ca y est ! Nous sommes en Amazonie. Et ça démarre plutôt bien, avec une baignade dans le fleuve Napo et une nuit fort agréable en chambre d'hôte (tenue par Danielle et son mari, deux français exiles). Seul point noir de la journée : personne n'a pu séduire Miss Napo à la fête du village le soir...
- Jeudi 17
Après avoir dit au revoir aux singes, c'est parti pour la descente du fleuve Napo en pirogue pour le lodge Billy Clarke, situé sur les bords du fleuve Arujano, à côte d'Ahuano. Promenade dans la forêt amazonienne l'après-midi avec Christian, notre guide local.
Le soir, jeux « intellectuels » a la lueur des bougies. Alors, who saw the drawers of the Queen of Wholes ? Bullshito, bien sur !
- Vendredi 18
Tout le monde chausse ses bottes et c'est parti pour 4 heures de balade. Dans la foret primaire d'abord, puis dans la foret secondaire, et enfin les pieds dans l'eau ! Tout le monde goûte au cacao, au curare et quelques Indiana Jones se balancent sur les lianes. L'après-midi, c'est tir à la sarbacane puis visite d'une famille indienne d'Amazonie. Le retour au lodge se fait en bouées.
- Samedi 19
Tristes de ne pas avoir croisé de tarentules, nous reprenons le bus pour Quito, via Tena et Baeza. Après 7h30 de trajet, c'est quartier libre ! La Loi Sèche (deux jours avant les élections, la vente d'alcool est interdite) nous amène à déguster de délicieux cocktails sans alcool l'après-midi. Apres le repas et un petit spectacle de Thierry Chouchou digne d'Urgences, nous tentons de trouver un endroit ou faire la fête le soir. Sans succès à cause de la Loi Sèche. Tant pis, nous ferons le trajet retour à jeun demain matin !
- Dimanche 20
Adieux et départ pour Paris vers 10h00. à noter : seulement 15 heures et 2 escales (Bonaire et Amsterdam) pour arriver à Paris le lendemain vers 8h00. Voilà ! Ca y est ! L'aventure se termine. Pour certains c'est la reprise immédiate du travail, pour d'autres, c'est l'heure de retourner à Toulouse.
- Guides
Thierry R dit el Tìo & Benjamin
- Synthèse
Ce voyage est le seul que je n'ai pas effectué en autonome. Je suis parti avec l'UCPA. Il s'agit de mon premier vrai voyage sur un autre continent : le voyage fût vraiment fabuleux, dépaysant et magique. En contrepartie, l'addition fût un peu trop salée à mon goût : près de 2300 € (dont 2000 € juste pour la prestation UCPA intégrant l'aérien avec 4 escales !).